personne freelance

De très nombreuses personnes veulent exercer un métier de la tech au sens large tel que développeur web, community manager ou rédacteur SEO, mais sans vouloir passer par la case “salariat”. Cela concerne une variété de profils, que ce soit le jeune diplômé ou la personne en pleine reconversion professionnelle.

Le statut d’auto-entrepreneur est une réponse qui peut convenir à toutes ces personnes. Voici tous nos conseils pour mieux comprendre ce statut.

Le statut d’auto-entrepreneur

Le statut d’auto-entrepreneur existe depuis 2009. Il est ouvert à tout le monde : jeune diplômé, demandeur d’emploi ou retraité. Ainsi, chacun peut devenir freelance auto entrepreneur s’il souhaite commencer une activité de prestation de services ou de vente. De plus, les micro-entrepreneurs bénéficient d’un régime fiscal et social facilité.

Parmi les avantages du statut, vous ne devez rien payer lors de la création de votre micro-entreprise, si ce n’est le compte bancaire qui y est associé. De plus, il existe des aides telles que l’Acre qui est l’aide aux micro-entrepreneurs la plus connue : elle permet aux nouveaux entrepreneurs de voir leurs cotisations sociales être diminuées de 50 % la première année.

Attention, car l’aide à la création ou à la reprise d’une entreprise est exclusivement réservée à des publics bien précis. Sont par exemple concernés : les jeunes de 18-25 ans (ou de 18-29 ans en cas de RQTH), les personnes qui bénéficient de l’ARE ou de l’ASP, ou encore les demandeurs d’emploi sous certaines conditions. Le site entreprendre.service-public.fr vous donne tous les détails à connaître sur l’Acre.

Enfin, ce statut est adapté à votre situation si votre chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas 77 700 € (montant valable pour les micro-entreprises de prestation de services en 2023-2025). Si votre chiffre d’affaires annuel hors taxes dépasse ce montant deux ans de suite, vous basculerez automatiquement sous le régime de l’entreprise individuelle.

statut auto-entrepreneur

Comment déclarer son auto-entreprise ?

Depuis le 1er janvier 2023, vous devez déclarer votre micro-entreprise auprès du guichet unique de l’INPI. L’Urssaf propose un accompagnement personnalisé pour vous aider au lancement de votre activité. Il s’agit également de votre interlocuteur une fois la déclaration de votre activité effectuée auprès du guichet unique, car c’est là que vous pourrez demander l’Acre. C’est aussi via le site de l’Urssaf que vous devrez déclarer votre chiffre d’affaires de façon mensuelle ou trimestrielle, et payer vos cotisations.

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Et si on est déjà salarié ?

L’auto-entreprise est aussi accessible aux salariés, mais certaines conditions s’appliquent pour qu’un salarié puisse exercer son activité en tant que micro-entreprise en toute légalité. En effet, deux conditions doivent être réunies si vous ne souhaitez pas avoir de problème avec l’entreprise qui vous emploie.

La première est le principe de loyauté : l’activité de votre micro-entreprise ne peut pas être la même que celle que vous exercez en tant que salarié, car vous ne devez pas faire concurrence à vos propres activités salariées. La deuxième est l’absence de clause d’exclusivité clairement stipulée dans votre contrat de travail. En effet, certains employeurs interdisent que leurs salariés à temps plein exercent une activité parallèle à leur travail. Par contre, cette interdiction est caduque si vous êtes travailleur à temps partiel.

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